Le programme d’Emmanuel Macron prévoit de laisser à chaque commune le soin de décider pour ses écoles. Sauf que ceci va accroitre les inégalités sur le territoire.
1/ Les communes qui garderont les quatre jours et demi et les activités périscolaires pourraient se retrouver face à des difficultés de financement après 2019. Le fond d’amorçage prévu pour lancer le dispositif disparaissant comment les communes les plus pauvres pourraient-elles choisir de conserver la semaine de 4 jours et demi avec les activités périscolaires sans avoir les moyens de les financer. Beaucoup de communes ont du se regrouper pour pouvoir proposer des activités intéressantes, se partageant ainsi les frais en personnel, matériel et locaux.
2/ Les communes qui décideront de conserver les quatre jours et demi sans les activités périscolaires mécontenteront certains parents si elles ne proposent que de la garderie après la classe.
3/Celles qui reviendront à la semaine à quatre jours vont être taxées de ne pas prendre en compte le bien être des élèves.
Le décret mettant fin à l’obligation des mêmes rythmes scolaires est attendu pour cet été. En attendant, certaines communes s’organisent déjà tandis que les enseignants se demandent quel va être leur droit de regard sur les aménagements ou non des rythmes scolaires.